En Suisse, le tarif d'un trajet en transport longue distance et en transport régional est identique. Le transport longue distance opère de manière à couvrir ses coûts et à générer un bénéfice équitable. Ce tarif ne peut par contre être proposé dans le transport régional que grâce à des subventions. Il faut également faire la distinction entre le service direct national et le service direct régional, à savoir les communautés tarifaires. Une introduction détaillée aux systèmes de tarification des transports publics se trouve ici. Le système actuel est perçu par de nombreux utilisateurs et décideurs politiques comme trop complexe, pas logique et trop peu convivial. Les systèmes tarifaires devront être harmonisés d'ici 2025. Dans ce processus, le Surveillant des prix continuera à s’engager pour défendre les intérêts des consommateurs.
Dans le cas du transport longue distance, des prix excessifs peuvent être identifiés sur la base des bénéfices obtenus. La tâche du Surveillant des prix est d'éliminer les bénéfices excessifs. Par le passé, des mesures de compensation appropriées ont été régulièrement convenues en faveur des clients. Les billets dégriffés, très populaires et dont même certaines communautés tarifaires ne veulent plus se passer, sont une de ces mesures.
Le Surveillant des prix est aussi régulièrement consulté par l'ensemble de la branche en cas de mesures tarifaires générales ou de changements de système. La répercussion sur les clients des économies de coûts résultant de la réduction du taux de TVA, de la diminution du prix des sillons ou de gains d'efficacité dus à des innovations est devenue un point toujours plus central de son travail. En outre, le Surveillant des prix compare régulièrement, au sens d’une observation du marché, l’évolution des prix dans le transport public avec celle des déplacements en voiture et attire l’attention sur des problèmes généraux d'incitation. Ainsi, il soulignait déjà avant la pandémie de Corona le besoin croissant d'offres d'abonnement flexibles. Une des raisons de la reprise hésitante de la demande en transports publics après la pandémie est probablement le fait que l'offre d'abonnements ne correspond plus aux nouveaux comportements en matière de travail et de voyage (p. ex. avec des abonnements généralisés pour les personnes travaillant à domicile).
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